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Description	Lien .url
Le cancer de la prostate	Wikipedia
Exercices de Kegel	CISSS Laval
Masse osseuse et perte de poids	Épisode 011

Épisode 10 – Cancer de la prostate

Survivre au Cancer de la Prostate

Introduction

J’ai survécu au cancer de la prostate.  Cela n’a rien d’exceptionnel.  Le cancer de la prostate, lorsque diagnostiqué à temps, peut être traité de plusieurs façon.  L’évolution est généralement lente.  Au point que pour une majorité d’entre nous, ce ne sera pas la cause du décès.

Dans mon cas, le diagnostic est survenu à l’âge de 55 ans. C’était donc plus préoccupant.

Diagnostique du Cancer de la Prostate

En ce qui me concerne, le premier indice fut un taux du PSA trop élevé.  Le PSA est une protéine qui est sécrété par la prostate.  Les cellules cancéreuses de la prostate en produisent 10 fois plus que les cellules normales. 

Quelques mois plus tard, une rencontre avec mon urologue et un toucher rectal n’ont rien donné.  Mon urologue a donc recommandé une échographie de la prostate.  Celle-ci fut également négative.  Bonne nouvelle? 

Six mois plus tard un test sanguin confirme que mon PSA est encore un peu plus élevé.  Mon urologue recommande alors un examen en imagerie médicale.

Cet examen montre effectivement un nodule de petite taille qui est probablement cancéreux.  Là ou il est situé, ce nodule ne pouvait pas être détecté par les examens précédents.

Compte tenu de mon âge, 56 ans à ce moment-là, et de mon espérance de vie, une biopsie est indiquée.  Cette procédure n’est pas des plus confortable.  Les résultats de cette première biopsie ne sont pas concluants.  Ce type de cancer évoluant généralement lentement, nous prenons une pause et un autre test sanguin a lieu six mois plus tard.

Compte tenu du PSA qui a encore augmenté, une deuxième biopsie est faite.  Celle-ci révèle effectivement un cancer de la prostate avec un score de Gleason 3+4.   Une intervention est donc recommandée.

Traitement du Cancer de la Prostate

Plusieurs traitements existent pour le traitement du Cancer de la prostate.  Dans mon cas, les deux formes de traitement qui ont méritées mon attention furent la Chirurgie et la Radiothérapie.

Radiothérapie du Cancer de la prostate

La radiothérapie aurait pu constituer un choix logique.  Moins invasive que la chirurgie et la possibilité de continuer la majorité de mes activités usuelles pendant celle-ci constituait un avantage certain.

Ma compréhension cependant est qu’il est difficile d’irradier uniquement la masse cancéreuse.  Les tissus en périphérie immédiate subissent également des dommages qui s’apparente à un vieillissement accéléré.  Il y a donc lieu de croire, puisque j’ai moins de 60 ans, que je vivrais plus longtemps avec des inconvénients importants.

Chirurgie – prostatectomie radicale

La chirurgie de la prostate assistée par robot est l’option que j’ai retenue.  J’ai tenu compte des risques usuels qui sont associés à cette technique.  Sur recommandation de mon médecin, J’ai débuté mes exercices de Kegel bien avant l’intervention.  J’ai ainsi pu éliminer les problèmes d’incontinence rapidement après celle-ci.  Cela fait maintenant plus de deux ans et les inconvénients qui demeurent sont mineurs.

Causes et facteurs de risques

Les causes du cancer de la prostate sont mal comprises.  Il y a fort à parier qu’elles soient multiples.  L’hérédité, le niveau de testostérone, le tabagisme et même l’alimentation pourraient tous contribuer, plus ou moins, à l’apparition du cancer de la prostate.

L’exercice physique pourrait avoir un effet légèrement protecteur.  J’ai passé la majorité de ma vie adulte à pousser un crayon.  Au sens propre comme au figuré.  Mon premier emploi permanent consistait à transcrire, à l’aide d’une plume fontaine, c’est vous dire, des transactions dans un registre de bien immobilier.  J’ai depuis troqué la plume fontaine pour le clavier et la souris.

Ce travail sédentaire et la télé en fin de journée n’ont certainement pas contribuer à réduire les risques de cancer.

Cette semaine – Station de travail active

Conclusion

Le cancer de la prostate, lorsque traité à temps, peu devenir simplement un mauvais souvenir.  Dans mon cas, c’est ce qu’il est :  Un mauvais souvenir.  Le dépistage est recommandé à partir de 60 ans.  Vous êtes un homme et vous avez plus de 60 ans, faites-vous dépister.  Certaines formes de cancer de la prostate sont plus agressives et lorsque qu’elles sont diagnostiquées à temps, vous permettent de faire des choix.